La plateforme jeprotegemonenfant.gouv.fr est le fruit d’un des engagements de la charte pour la protection des mineurs face à la pornographie en ligne. Il devrait être mis en ligne dans les heures à venir.
Conformément au document révélé l’an passé dans nos colonnes, des acteurs privés et publics se sont mobilisés autour de l’initiative destinée à « lutter contre l’exposition des enfants à la pornographie en ligne ».
Parmi les cosignataires mobilisés, le secrétaire d’État en charge de l’enfance, celui du Numérique, le ministère de la Culture, le CSA, l’ARCEP, Apple, Bouygues Telecom, l’association E-enfance, Facebook, la Fédération Française des Télécoms, le GESTE, Google, Free, l’Union nationale des associations familiales (UNAF) et l’inévitable l’Observatoire de la Parentalité et de l’Éducation Numérique (Open).
Open avait déjà lancé en 2017 un sondage IFOP sur l’évolution de la consommation de pornographie chez les ados et son influence sur leurs comportements sexuels. Ce sondage a depuis irrigué l’ensemble des travaux parlementaires sur le sujet.
Mis en ligne à l’occasion du Safer Inter Day, jeprotegemonenfant.gouv.fr ambitionne d’« interpeller les parents d’enfants et d’adolescents sur l’exposition à la pornographie et ses conséquences ». On peut le découvrir en « démo » sur YouTube, en attendant l’ouverture de la plateforme.
Il n’est qu’un des volets de la guerre au porno en ligne trop facilement accessible, avec comme point d’orgue la possibilité désormais pour quiconque de saisir le CSA afin de signaler, aux fins de blocage judiciaire, un site X se limitant à une déclaration de majorité.
Cette procédure a été initiée fin 2020 contre Pornhub, Xvideos, Xnxx, Xhamster, Tukif et Jacquieetmichel, à l’initiative de l’UNAF et d’OPEN.