Extrait de l’article de Sophie Guiraud – Midi Libre –

Des associations montent au créneau, un plan national est annoncé par Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes.

C’est l’histoire d’un garçon de 7 ans qui, après un après-midi entre copains, raconte à ses parents que sur le téléphone du plus grand de la bande, « la dame a mis le zizi du monsieur dans sa bouche et que c’était pas joli ». « On n’a pas dramatisé la chose, on a prévenu les parents du copain qui a été puni et c’est ce qui a embêté notre fils… Maintenant, on est plus vigilant, il y a toujours un adulte à côté de lui quand il joue avec un smartphone », témoigne le père.

Dans le code pénal

« L’article 227-24 du code pénal interdit la diffusion de contenus à caractère pornographique à des mineurs. On a fermé les yeux pendant des années. Il faut appliquer la loi », martèle Thomas Rohmer, président de l’Observatoire de la Parentalité et de l’Éducation Numérique (OPEN, qui s’associe à une autre association, La voix de l’enfant, pour monter au créneau sur la même thématique).
« Nous ne pouvons qu’être inquiet face aux 200 milliards de vidéos visionnées en 2016, sur les « Tubes » qui proposent en libre accès, sans aucune protection pour les mineurs, des contenus toujours plus violents afin d’optimiser davantage de trafic et de revenus publicitaires », s’inquiète l’OPEN, « bien conscient qu’on est loin du temps où les cassettes porno VHS circulaient sous le manteau dans les collèges et les lycées ».
« Il y aura des annonces dans le cadre de la présentation du plan national contre la violence faite aux enfants », prédit Thomas Rohmer. On saura vite si « les lignes bougent ». Le plan doit être présenté le 1er mars.

 

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